Problématique énergétique
Co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde en 2012 (plus de 200 000 entrées au cinéma), Gilles Balbastre vient de réaliser Main basse sur l’énergie (www.mainbassesurlenergie.com), un documentaire sur le mode narratif de la série télévisée Les Incorruptibles.
Aux nobles ambitions environnementalistes s’est imposée la réalité d’une industrie agro-alimentaire qui a investi massivement dans l’intensif, l’industriel, le mécanisé à outrance, le manufacturé.
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>> Giec: manger moins de viande ne suffira pas à nourrir la planète
La France, l'Espagne et le Portugal se sont mis d'accord le 27 juillet pour construire une ligne sous-marine dans le golfe de Gascogne alors qu'ils construisaient des lignes électriques destinées à aider la péninsule ibérique à sortir de son isolement énergétique. S'exprimant après une réunion à Lisbonne, les trois dirigeants du pays ont salué un accord signé en marge de la réunion sur le financement de la construction de la ligne électrique longue de 370 kilomètres reliant la France à l'Espagne. C'est "une étape très importante", a déclaré le Premier ministre portugais Antonio Costa.
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>> La France, l'Espagne, le Portugal et les liens énergétiques
Pour la première fois depuis 2014, la tendance des investissements internationaux favorables aux énergies renouvelables semble marquer le pas. Selon un rapport publié mardi 17 juillet par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’année 2017 a enregistré un arrêt dans le basculement des investissements vers des sources de production d’énergie plus propres, et une reprise des dépenses dans le secteur de l’exploration et de la production d’hydrocarbures. Mauvaise nouvelle pour la lutte contre le changement climatique. Après plusieurs années d’une tendance à la baisse qui se voulait prometteuse, les investissements internationaux dans les énergies fossiles sont repartis à la hausse en 2017 au détriment des énergies renouvelables. Les investissements dans le gaz, le pétrole et le charbon ont représenté au total 59% des investissements mondiaux dans les sources de production d’énergie l’année dernière, soit un chiffre en « légère hausse » sur un an et « une première depuis 2014 », constate l’AIE dans son rapport annuel sur les investissements.Le secteur électrique reste en tête des investissements Dans le détail, le secteur de l’exploration pétrolière et gazière a vu ses investissements augmenter de 2% mettant ainsi un terme à plusieurs années de baisse liée à la chute des prix du brut en 2014. Les investissements dans les centrales à charbon ont quant à eux fortement diminué (-13%), tout comme ceux des filières nucléaires (-44%) et renouvelables (-7%). « Même s’il est trop tôt pour juger » de la pérennité de ces évolutions, ces données « suggèrent que les énergies fossiles conserveront un rôle significatif dans les années qui viennent », réduisant d’autant celui des énergies éolienne ou solaire, poursuit l’agence.A noter toutefois, si la majorité des sources renouvelables de production d’électricité (éolien, hydroélectricité, etc.) ont effectivement moins attiré les investisseurs qu’en 2016, le solaire photovoltaïque a battu de son côté un nouveau record avec près de 150 milliards de dollars d’investis sur l’année, compensant légèrement la baisse dans les renouvelables. Autre motif de satisfaction globale pour l’AIE, le secteur électrique a attiré pour la seconde année consécutive la majeure partie des investissements « illustrant l’électrification en cours de l’économie mondiale », via les énergies renouvelables et l’adaptation des réseaux électriques (+1%). Cette tendance est notamment visible dans le secteur des transports et de la production de chaleur, avec une « croissance exponentielle même si les volumes restent encore faibles et n’ont pas réellement d’impact sur la demande de pétrole », conclut l’agence.
Crédits photo : AIE
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>> Investissements internationaux : les hydrocarbures regagnent du terrain
On ne peut que constater que le gouvernement français a choisi une option en totale contradiction avec un ensemble d’évidences indiquant que celle-ci va mener l’économie française vers la catastrophe.Ce billet s’appuie sur des données publiques relatives à la consommation d’énergie primaire en France, reprises et documentées dans un rapport de la Cour des comptes du 18 mars 2018 et il n’y a aucune invention de mon fait. La didactique du gouvernement français emmenée par l’inénarrable laryngophoniste hélicoptérique et cautionnée par le Président de la République, digne représentant du Club de Bilderberg et du Forum de Davos, en d’autres termes le délégué des puissances financières occultes qui voient dans le changement climatique une opportunité de récolter le maximum d’argent, a donc inventé une sorte de pamphlet dans le titre annonçant sa politique énergétique future, la transition énergétique écologique et solidaire. Et il est intéressant d’en détailler le sens mot après mot. Tout d’abord le terme transition est révélateur. Pour le biologiste que je fus, les transitions conformationnelles des protéines renvoient à un changement de structure, et il me paraît judicieux d’utiliser cette définition, qui se justifie par le fait que le projet du gouvernement français ne tenant aucun compte des expériences du même type tentées dans des pays européens comme l’Allemagne consiste à diversifier les sources d’électricité, et uniquement d’électricité, car pour le reste de la consommation d’énergie primaire c’est une toute autre histoire, comme nous le verrons plus loin. En France, quiconque parle d’électricité sous-entend uranium puisque près de 80 % de cette forme d’énergie est produite par le parc électro-nucléaire qui utilise ce métal comme source d’énergie primaire. Cette énergie ne rejette aucun vilain gaz à effet de serre, « perturbateur endocrinien » du climat
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>> La transition énergétique écologique et solidaire (française) : qu’en est-il au juste ?
La démocratie aime les sondages. Aimez vous le ministre en place, la grève des trains en cours, votre patron, le montant de votre loyer, ou les voitures dans le centre ville ? Selon le résultat, le ministre restera ou pas, le gouvernement lâchera ou pas du lest, le patron d’entreprise publique restera ou pas, le propriétaire devra ou non plafonner ses revenus locatifs, et le maire interdira ou pas la circulation des engins à moteur. Pourquoi ne pas faire pareil pour l’énergie ? Vous êtes tièdes sur le nucléaire, conclut le sondage ? On en fera de manière tiède, à 50%. Vous plébiscitez les renouvelables ? On financera largement éoliennes et panneaux solaires (121 milliards déjà engagés selon la Cour des comptes, pour aucun gain sur le CO2 soit dit en passant), et tout le monde aura à la bouche l’autonomie énergétique et un avenir 100% ENR. C’est évident : chaque village ouvrira sa mine de charbon renouvelable et celle de fer renouvelable pour faire son acier renouvelable, son puits de pétrole renouvelable pour faire son plastique renouvelable, et sa mine de lithium renouvelable pour faire ses batteries renouvelables, et tout ça en préservant le pouvoir d’achatVous ne demandez rien de particulier sur le pétrole (65% des émissions de CO2 françaises, 20 à 60 milliards d’importations par an selon le cours du baril) ou le gaz (25% de notre CO2, 10 à 15 milliards d’importations par an) ? On ne s’en occupera pas ou presque, sauf à l’occasion quand le prix du baril monte un peu trop, en se disant à ce moment – mais à ce moment seulement – qu’il aurait fallu faire quelque chose avant. 74% des français croient – à tort – que le nucléaire contribue significativement aux émissions de gaz à effet de serre, ou que Fukushima a fait 20.000 morts ? Il faut en faire le premier ennemi à abattre. Mes concitoyens oublient que le pétrole est la première énergie finale consommée en France ? Quel ministre – ou président – souhaite rappeler que c’est pourtant le cas ? Le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie actuellement en discussion est hélas le résultat logique de cette démagogie énergétique, et accumule en conséquence les angles morts et les incohérences. Comme l’énergie n’est pas un secteur ordinaire de l’économie, mais le sang « physique » de nos sociétés modernes, la désillusion sera cruelle.
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>> Démagogie énergétique
La Belgique vend deux fois plus d’électricité verte qu’elle n’en produit. La ruse : le rachat de labels qui permettent de verdir l’électricité. Mais qui ne soutiennent pas le développement du renouvelable pour autant.
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>> Electricité: l’illusion des contrats «100% vert»
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>> Electricité_l_illusion_des_contrats_100_pour_100_vert.pdf
En 2017, la croissance de la production énergétique mondiale a été dominée par les carburants fossiles, notamment par un retour en force du charbon. En conséquence, les émissions de CO2, qui étaient assez stables depuis trois ans, ont augmenté de 1,4 % l’année dernière. Il s’agit là des principaux constats du nouveau rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie (IEA) sur le statut mondial de l’énergie et des émissions de gaz carbonique, qui montre une dégradation de presque tous les indicateurs.La demande mondiale d’énergie au augmenté de 2,1 % en 2017 selon les estimations préliminaires de l’IEA, soit le double du taux de croissance enregistré en 2016. La demande a atteint 14 050 tonnes d’équivalent pétrole (TEP) en 2017, alors qu’elle n’était que de 10 035 TEP en 2000. Les carburants fossiles ont fourni 70 % de la production additionnelle en 2017, contre le quart pour les renouvelables et 2 % à peine pour le nucléaire. Les carburants fossiles représentent encore 81 % de la production mondiale d’électricité, un chiffre qui est stable depuis près de 30 ans.
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>> Les émissions mondiales de CO2 repartent à la hausse
Le ministère ne croyant pas lui-même à l’efficacité de sa « stratégie bas carbone », aucune amélioration n’est attendue dans son rapport avant … 2028 !
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>> Une stratégie « bas carbone » bien mal engagée
La confusion entre les objectifs et les moyens pour limiter l’évolution du réchauffement climatique a permis l’essor des énergies renouvelables, même en France où le parc de production d’électricité n’émet quasiment pas de CO2 qui contribuerait à l’effet de serre. Avec l’émission de presque une tonne de C02 par mégawattheure (tCO2/MWh) d’électricité produite, les énergies renouvelables telles que la biomasse, le biogaz, ou les bio-déchets sont parmi les plus émettrices de CO2 avec… le charbon.
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>> Confusion entre les objectifs et les moyens
Un pays avec plus de 27000 éoliennes, ils doivent savoir de quoi ils parlent : « L’expansion accélérée de l’énergie éolienne ne profite en rien à la protection du climat. »
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>> Eoliennes et climat , il faudra choisir ...
Parmi les grands fiascos qui ont marqué la politique européenne avec un savant mélange d’idéologie et de bureaucratie, on peut mettre l’énergie en bonne place. Et tandis que les grandes sociétés électriques se démènent avec leurs financiers pour cantonner leurs productions structurellement déficitaires, les chevaux-légers des renouvelables caracolent en tête engrangeant des bénéfices confortables sans risques avec l’argent des consommateurs. Dans le secteur électrique où régnait l’ordre des grandes reconstructions nationales, la libéralisation, « l’ unbundling », le « découpage », couplée avec le poids des anti-nucléaires et des idéologues des « nouvelles énergies » ont mené à un désordre incroyable dont il parait désormais indispensable et difficile de sortir. Puisque les sujets qui pourraient rebâtir une Europe Nouvelle sont sur la table, il serait absurde d’ignorer ce chantier car il est aussi structurant que beaucoup d’autres dont on nous rabat les oreilles. Chacun sait dans sa vie de tous les jours qu’il est difficile d’atteindre des objectifs contradictoires, et c’est cependant ce que, collectivement, les Etats ont essayé de faire depuis des dizaines d’années.
Lire l'article sur : augustinmassin.blogspot.be
>> L’Europe de l’Energie, c’est quoi au juste ? un fiasco intégral !
Président du Comité Consultatif de l'Energie auprès de la Commission Européenne (1998-2001)
Professeur des Universités Associé Economie et Affaires Européennes (1997-2003).
Contrôleur Général Honoraire d'EDF.
La transition énergétique allemande , état des lieux fin 2017. Il faut reconnaître à Agora Energiewende, la puissante association allemande largement à l'origine de la transition énergétique Outre Rhin, un certain courage et une grande rapidité. Dès le 4 janvier 2018, elle publie un premier bilan 2017, pas vraiment à la gloire de la politique qu'elle inspira: si la sortie du nucléaire sera effectuée, l'Energiewende confirme son aspect catastrophique pour le climat. (Lionel Taccoen )
Lire l'article sur : epaw.org
>> la Lettre "Géopolitique de l'Electricité
Après un travail de réflexion entamé en 2016, la Fondation Roi Baudouin formule 15 recommandations pour simplifier les factures d'énergie. L'objectif est de les voir appliquer par le ministre des Consommateurs Kris Peeters afin de lutter contre la précarité énergétique.
Lire l'article sur : rtbf.be
>> Précarité energetique
L’Allemagne, dépendante du charbon, a abandonné son objectif de diminuer ses émissions de 40 % d’ici à 2020. Dans le dossier climatique, l’Union européenne avance plus que jamais à hue et à dia, au gré des humeurs de ses Etats membres. Fin 2017, le conseil des ministres de l’UE réitérait son soutien aux énergies fossiles les plus émettrices de gaz à effet de serre. Après un lobbying décisif de la Pologne et de l’Allemagne, les Vingt-Huit décidaient de maintenir jusqu’en 2035, et non 2020 comme le proposaient de nombreux pays, les « mécanismes de capacité » qui autorisent les pouvoirs publics à financer les centrales à charbon en cas de pic de consommation électrique.
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>> L’Europe en pleine contradiction sur le climat
Invité à s’exprimer sur la révision de la législation communautaire en faveur de la transition énergétique (décidée par la Commission européenne en novembre 2016), le Parlement européen s’est positionné mercredi 17 janvier 2018, pour un renforcement des objectifs établis précédemment par l’UE en matière d’énergies renouvelables. Les eurodéputés ont voté pour une part des sources renouvelables dans l’énergie consommée relevée à 35% d’ici 2030.
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>> Energies renouvelables : il faut revoir à la hausse les objectifs de l’UE
Emblème de la transition énergétique ou avatar vert du capitalisme ? L’énergie éolienne divise les écologistes. Reporterre a mené une grande enquête, en cinq volets, pour examiner en détail les questions soulevées par le développement de cette industrie et les enjeux qui l’accompagnent.
Lire l'article sur : reporterre.net
>> L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie
Emblème de la transition énergétique ou avatar vert du capitalisme ? L’énergie éolienne divise les écologistes. Reporterre a mené une grande enquête, en cinq volets, pour examiner en détail les questions soulevées par le développement de cette industrie et les enjeux qui l’accompagnent.
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>> L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie
L’Allemagne, la Belgique et la France installent de plus en plus d’éoliennes. L’Allemagne doit bien vendre ces engins dont nombre de pays ne veulent pas. Des pays en veulent si nous les leur payons (les cent milliards annuels de la COP21). Ces engins sont polluants par l’indispensable complément de centrales thermiques ultra-polluantes, ils sont chers, ils rendent progressivement les riverains malades… Pourquoi acceptons-nous cette dictature « verte » qui, à partir de l’Allemagne, répand déjà un nuage de pollutions sur l’Europe ?
Lire l'article sur : friends-against-wind.org
>> Pourquoi acceptons-nous cette dictature "verte" qui, à partir de l'Allemagne, répand déjà un nuage de pollutions sur l'Europe ?