Fédérale (Belgique)
En conséquence de la régionalisation de la Belgique, la politique énergétique belge est répartie entre les entités fédérale : Flandre, Wallonie, Bruxelles-Capitale.
Dans le débat sur les énergies renouvelables (ENR) et particulièrement sur l'énergie éolienne, le rôle du Gouvernement fédéral est influent sur trois points :
- La participation des centrales nucléaires à la production d'énergie électrique
- L'attribution des concessions de parcs éoliens en Mer du Nord
- Les réseaux de transport d'électricité à haute tension (> 70 kV)
On connait l'insistance du parti ECOLO quant à l'arrêt des centrales nucléaires. Cet arrêt implique, aux yeux de ce parti, le déploiement massif de l'éolien industriel en Wallonie, sans prendre sérieusement en compte les autres sources d'énergie renouvelable.
Les nombreux atermoiements et changements de cap du gouvernement fédéral depuis 2007 quant à la prolongation ou non de la vie des centrales nucléaires explique, en partie du moins, l'influence considérable que le parti ECOLO s'est vu accorder, depuis 2010, au sein du gouvernement wallon où il a géré sans contraintes notoires pendant quelques temps les deux portefeuilles de l'énergie et de l'environnement.
Vent de Raison suit donc avec attention l'action du gouvernement fédéral afin de "cadrer" correctement celle du Gouvernement wallon et, en second ordre, celle du Gouvernement flamand.
La marche pour le climat n’y change rien. La Belgique refuse les objectifs européens en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.
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>> Deux jours après la marche pour le climat, la Belgique se dissocie des ambitions européennes
Jos Delbeke, qui a quitté en début d'année son poste de directeur général en charge de l'action climatique à la Commission européenne, remet en question la politique climatique et énergétique belge dans une interview accordée à De Zondag dimanche. "Notre système politique manque de détermination, nous avons quatre ministres responsables de l'énergie", déplore-t-il.
Le transport est un élément sensible dans notre pays", affirme M. Delbeke sollicité pour avancer des exemples de politique en la matière. "Je ne vois pas de gestion cohérente. (...) Ce qu'il doit se passer, tout le monde le sait: l'utilisation de la voiture doit être plus couteuse, et les transports en commun moins chers".
"Je pense que notre pays n'ose pas prendre de grandes décisions et surtout n'ose pas les mettre en application. Nous avons quatre ministres qui sont compétents pour l'énergie. Que font-ils? Discuter de trop sur qui est responsable de quoi. Le climat et l'énergie devraient être à nouveau des compétences fédérales", recommande l'expert.
Selon lui, tous les ministres ne présentent pas un mauvais bilan toutefois. Il note que le ministre flamand de l'Energie Bart Tommelein (Open Vld) suscite l'enthousiasme pour les énergies renouvelables.
M. Delbeke est actuellement un conseiller spécial de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, durant quelques mois encore."
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>> Le climat et l'énergie devraient être à nouveau des compétences fédérales
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé mercredi le lancement d'un marché public unique pour la fourniture d'électricité verte et de gaz naturel à un grand nombre de ses bâtiments sur la période 2019-2022. Cet appel d'offres européen portera sur la distribution d'électricité 100% renouvelable et de gaz naturel vers l'ensemble des écoles du réseau d'enseignement de la Fédération (ex-Etat). D'autres bâtiments de la Fédération hébergeant deux organismes d'intérêt public (OIP) ainsi que différentes asbl logées dans des infrastructures de la Fédération pourront également bénéficier du tarif unique préférentiel sur base volontaire. Ce marché est estimé à un montant de 42 millions d'euros pour les quatre années, soit un peu plus de 10 millions par an, selon le cabinet du ministre en charge des Infrastructures, André Flahaut. Evaluées à quelque 2 millions d'euros sur base annuelle, les économies qui découleront de ce marché unique serviront à financer des projets d'utilisation rationnelle de l'énergie en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le projet prévoit également la mise sur pied d'une centrale d'achat d'énergie à destination, notamment, des écoles relevant d'autres réseaux d'enseignement.400 écoles alimentées en énergie renouvelable dès 2019 Dans un premier temps, près de 400 écoles devraient ainsi être alimentées en énergie renouvelable dès 2019. Ce chiffre pourrait toutefois évaluer à la hausse ultérieurement. Pour cette année 2018 en cours, un marché unique pour les seuls établissements scolaires du réseau de la Fédération avait déjà été mis en oeuvre. Celui-ci a permis de dégager près de 400.000 euros d'économies, dont quelque 80% ont été réinvestis dans des mesures d'économie d'énergie au sein de ses établissements. Plutôt vétustes en moyenne, les bâtiments scolaires sont en effet particulièrement mal isolés, et donc très énergivores. Parallèlement, la Fédération a lancé un marché visant l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des écoles, notamment à Bruxelles, sur base du régime de tiers investisseurs. Une partie des économies sera utilisée pour rénover certaines toitures en mauvais état avant l'installation des panneaux. Dans le même ordre d'idées, les systèmes d'éclairage des écoles pourront également être remplacés sans frais supplémentaires et générer de substantielles économies, selon le gouvernement.L'objectif global est de parvenir à une réduction de la consommation des écoles de la Fédération d'au moins 30% d'ici 2030. Il y a deux ans, la Fédération avait déjà décidé de passer à l'électricité verte pour ses différents administratifs où travaillent quelque 6.000 fonctionnaires au total.
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>> La Fédération Wallonie-Bruxelles entend passer à l'électricité verte dès 2019
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>> Un cadre légal pour les trois derniers parcs éoliens en mer
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Le conseil des ministres se penche ce vendredi sur l'élargissement des zones des parcs éoliens en mer du Nord. Objectif: fournir à terme de l'énergie verte à la moitié des ménages belges.Le conseil des ministres doit décider ce vendredi si oui ou non la zone des parcs éoliens le long de la côte à Zeebrugges peut être étendue, indique sur les ondes de la VRT le secrétaire d'État en charge de la mer du Nord, Philippe De Backer (Open VLD).Actuellement, la Belgique dispose de 225 km² de parcs éoliens en mer du Nord, équipés de 230 éoliennes. D'ici 2020, le projet porté à son terme devra accueillir 433 éoliennes. Selon Philippe De Backer, il est question de doubler ces chiffres.En tenant compte d'une zone supplémentaire de 221 km², les éoliennes belges produiront 4 gigawatts d'énergie verte, de façon à alimenter la moitié des ménages belges. "De cette manière, il sera possible de remplacer les centrales nucléaires qui devront fermer d'ici 2025."Philippe De Backer espère par ailleurs que cet appel d'offres pour de nouveaux parcs éoliens pourra se lancer sans subsides. Le précédent dossier avait soulevé l'an dernier des critiques lorsqu'il s'était avéré que les parcs éoliens belges coûtaient davantage que ceux de nos voisins néerlandais.Le secrétaire d'État espère pouvoir lancer l'appel d'offres avant les élections fédérales de 2019, histoire de pouvoir lancer le chantier d'ici 2020 et être prêt pour l'échéance nucléaire de 2025.Lire plusL'exécutif wallon veut la paix dans l'éolienToujours pas de cadre légal pour les trois derniers parcs éoliens en merJef Colruyt: "En une génération, on peut sortir des énergies fossiles"Bienvenue au cœur de la transition énergétique"Notre Mer du Nord a le potentiel de devenir une véritable ferme en mer"
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>> 20/04/18 : Le gouvernement mise sur l'éolien pour sortir du nucléaire
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>> lesoir_pdf_d-20180129-3KA93P_Le_débat_sur_le_renouvelable1.pdf
Six nouveaux ambassadeurs ont été désignés par la ministre fédérale du Développement durable Marie-Christine Marghem pour promouvoir en Belgique les Objectifs du développement durable (ODD), adoptés en 2015 par les Nations unies. Ces ambassadeurs auront pour mission de faire connaître ceux-ci au grand public ainsi qu'inspirer et encourager des engagements concrets.
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>> Développement durable: 6 nouveaux ambassadeurs pour promouvoir les objectifs belges
A quoi ressemblera le littoral belge en 2050 ? Le secrétaire d'État à la mer du Nord, Philippe De Backer (Open VLD), était ce mercredi l'invité de Jour Première pour détailler sa vision du littoral belge pour les prochaines décennies. Il a répondu aux questions de François Heureux.
À quoi va ressembler la mer du Nord en 2050 ? Il y aura plus d'éoliennes ?
"Je pense que oui, mais il y a des tas d'autres choses qui sont là aussi. On a vraiment créé une trajectoire participative. On a demandé à des scientifiques, à des entreprises, à des ONG de nous dire quels sont les aspects de la mer du Nord qu'ils aimeraient bien voir en 2050 [...]."
Pourquoi une vision à 2050 ? Ce n'est pas un peu tard ? Pourquoi pas 2025, par exemple ?
"Parce qu'on a déjà un plan marin qui est en route. On a développé un plan marin en 2014, qui va jusqu'à 2020. Il faut donc développer aussi un plan marin après. C'est pour ça qu'on a déjà développé une vision à plus long terme avec des lignes directrices pour développer ces différents plans marins, ce qui prend toujours 5 à 6 ans."
Dans cette vision à 2050, il y a donc la construction d'éoliennes. Il y aura de nouveaux parcs éoliens en mer du Nord, c'est une certitude ?
"Oui, parce que pour le moment on voit vraiment que, si on doit sortir du nucléaire en 2025, il est nécessaire d'investir dans le renouvelable. Un des aspects cruciaux dans notre contexte en Belgique, c'est vraiment la mer du Nord. On est déjà en train de développer plus de 2 gigawatt en mer du Nord. Si on doit le doubler, il faut trouver la place pour le faire. On est donc en train de développer et de voir où on peut le faire."
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>> Energies renouvelables: à quoi ressemblera le littoral de la mer du Nord en 2050?
La Défense renforce ses règles pour l'installation d'éoliennes autour des bases de l'armée de l'air alors que le ministre flamand de l'Energie, Bart Tommelein (Open Vld), veut justement les assouplir. Ce qui n'amuse pas beaucoup ce dernier, écrivent mardi De Standaard et Het Nieuwsblad.
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>> La Défense renforce ses règles pour l'installation d'éoliennes autour des bases de l'armée de l'air
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>> pacte_énergétique_.docx
Les quatre ministres belges de l’Énergie sont censés actuellement procéder aux premiers arbitrages autour du pacte énergétique. Mais le document de synthèse préparé conjointement par leurs administrations n’est qu’un catalogue de bonnes intentions, qui ne met pas en évidence les grands choix à effectuer.
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>> Le_pacte_énergétique_tombe_dans_lornière.pdf
Pas simple de composer un cabinet ministériel au MR. Surtout quand on a déjà sept cabinets à gérer au Fédéral. Alors avec quatre portefeuilles wallons en plus…
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>> Les péripéties du cabinet Crucke
La ministre fédérale de l'Énergie Marie-Christine Marghem (MR) a demandé à son administration d'enquêter sur les 9 offres remises par des entreprises pour constituer la réserve énergétique et que la Commission de Régulation de l'Electricité et du Gaz (CREG) a recalées cet été.
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>> Réserve stratégique d'électricité: "Parfum d'entente", selon Marie-Christine Marghem
"Les objectifs européens en matière d’énergie et de climat pour 2020? "Ce n’est pas le plus important, déclare la ministre Marghem. "Ce qui importe, c’est de fournir le cadre pour les investissements qui nous permettront d’aller vers 2030."
La Flandre a décidé d’abandonner ses deux projets de nouvelles centrales biomasses. Le développement du photovoltaïque et de l’éolien en Wallonie est nettement plus lent que prévu. L’appel d’offres lancé pour une grosse centrale biomasse wallonne pourrait poser problème à l’Europe. Et les trois derniers parcs éoliens belges en mer risquent d’être retardés par un retrait des concessions. Comment, dans ces conditions, la Belgique va-t-elle pouvoir remplir ses engagements pour 2020 en matière d’énergie et de climat? La question se fait de plus en plus pressante.
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>>Marghem reporte les ambitions climatiques belges sur 2030
Le ministre flamand de l'Énergie, Bart Tommelein, a mis mercredi le parlement flamand en garde contre les montants que la Flandre devrait débourser à la Wallonie si, n'ayant pas atteint ses objectifs climatiques, le nord du pays devait racheter des surplus au sud du pays.
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>>Si la Flandre n'atteint pas ses objectifs climatiques, elle devra "débourser de sérieux montants" à la Wallonie
(Belga) Le ministre flamand de l'Énergie, Bart Tommelein, a mis mercredi le parlement flamand en garde contre les montants que la Flandre devrait débourser à la Wallonie si, n'ayant pas atteint ses objectifs climatiques, le nord du pays devait racheter des surplus au sud du pays.
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>>Répartition de l'effort climatique - Bart Tommelein met la Flandre en garde contre le prix qu'elle devrait payer à la Wallonie
Quelque 142 mesures, un budget global de 2,5 milliards d'euros. Avec le plan Air-Climat-Energie (Pace), la Wallonie tient sa feuille de route pour atteindre ses objectifs en 2020 et 2030. Trop tard ? Le ministre de l'Energie, Paul Furlan (PS), s'en défend.
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>>"Il faut un grand débat public wallon sur le climat"
La vice-ministre-présidente flamande Annemie Turtelboom (Open Vld) a démissionné vendredi affirmant que le dossier de la taxe sur l'énergie qu'elle avait fait adopter était devenu "trop personnalisé". Elle a fourni cette explication au cours d'une conférence de presse pour justifier sa démission comme ministre des Finances, du Budget et de l'Energie de l'équipe de Geert Bourgeois (N-VA).
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>>Annemie Turtelboom démissionne du gouvernement flamand
Dans le cadre de l'opération "Le Climat et Moi", vous nous avez posé vos questions sur le climat. L'un ou l'une d'entre vous s'est demandé s'il était possible en Belgique de vivre à 100% d'énergie renouvelable (sans nucléaire) ou devra-t-on toujours importer de l'électricité ?
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>>fonctionner avec 100% d'énergie renouvelable