Politique
La politique éolienne du Gouvernement wallon est enfin devenue, depuis le début 2013, un sujet de débat intense tant au Parlement wallon, que dans le public et donc, par voie de conséquence, dans les médias. Vent de Raison se réjouit de cette situation.
En effet, depuis 2000, date approximative du lancement d'une initiative politique dans le domaine des énergies renouvelables (ENR) sous l'impulsion de la Commission Européenne (CE), bras exécutif de l'Union Européenne, la mise en place par les Régions d'un dispositif complexe de quotas obligatoires de consommations d'ENR et de subsides aux différentes filières de production d'ENR (photovoltaïque, éolien, biomasse, cogénération, ...) s'est faite de manière "confidentielle".
Peu ou pas de débats au parlement wallon, peu de législation (décrets), peu d'information impartiale du public par ailleurs soumis depuis 15 ans à un matraquage systématique en faveur de tout ce qui, de près ou de loin, pouvait apparaître comme "bon pour la planète". La quasi-totalité de l'action a, jusqu'ici, été pilotée exclusivement par le Gouvernement wallon qui prend de manière régulière des décisions majeures pour l'avenir de la Wallonie sans jamais en référer formellement au Parlement wallon dont la première mission est pourtant de contrôler le gouvernement.
Vent de Raison (VdR) s'insurge depuis plusieurs années contre cette pratique "hors démocratie". Il a directement communiqué cet état d'esprit à la Commission Energie du Parlement wallon le 4 octobre 2012 et dans de récents courriers échangés avec Mr le Ministre J-L Crucke.
Les erreurs politiques majeures du Gouvernement wallon dans l'attribution des Certificats verts (CV) à la production d'électricité photovoltaïque ont causé depuis mars 2013 une fronde au Parlement wallon et dans le public, sidéré de découvrir l'incurie de la gestion des ministres responsables.
Le secteur éolien des ENR est géré de manière toute aussi irresponsable par le Gouvernement wallon depuis plus de quinze ans et, particulièrement depuis 2010, année du lancement d'un plan mégalomane destiné à implanter 1000 éoliennes en Wallonie afin de produire 4500 GigaWattHeure/ d'électricité éolienne en 2020, le tout sans se soucier d'obtenir un avis formel du Parlement wallon.
La rubrique Actualité/Politique du site VdR doit permettre de suivre au mieux le débat politique actuellement en cours.
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Nous sommes (presque) tous informés de ce que ELIA a l’intention de construire une ligne THT 380 KV de Avelgem à Courcelles. Cette ligne (d’une capacité de 6 GW) permettra d’injecter au poste de transformation de Courcelles une quantité d’énergie électrique nominalement équivalente à celle de cinq (oui !) réacteurs nucléaires. C’est un fait majeur.
Monsieur Jean-Luc Crucke (JLC), ex ministre de l’énergie du gouvernement wallon, semble découvrir le projet « Boucle du Hainaut » et il a appelé, sur le plateau de Notélé, les futurs riverains à monter au créneau pour s’y opposer (voir lien ci-joint).
JLC ne manque pas d’air. Il dénonce en effet l’entreprise « capitaliste » ELIA qui, selon lui, n’hésite pas à déployer ses infrastructures au mépris des riverains qui seront affectés par elles. Or c’est bien le même JLC qui fait de son mieux pour permettre aux promoteurs tels que Engie, Eneco, Ventis, Luminus, Vindvision, Storm (français, hollandais, luxembougeois, chinois, belges du Hainaut, etc. !) et autres intercommunales de construire en Wallonie un maximum de parcs éoliens et écartant sans états d’âme toute prise en considération de l’opposition de milliers de riverains depuis plus de dix ans. Pas capitalistes ceux-là ? C’est pour eux que JLC , en tant que ministre, a conçu la « Pax Eolienica » , à la plus grande satisfaction de la fédération EDORA, le lobbyiste infatigable des promoteurs éoliens.
Mais il y a plus !
La « Boucle »sera en effet alimentée principalement par de l’électricité provenant de parcs éoliens en Mer du Nord. Elle sera capable d’injecter une quantité d’électricité « renouvelable » au cœur de la Wallonie équivalente à la totalité de la consommation d’électricité en Wallonie et ce à des prix meilleurs que ceux de l’électricité éolienne « home made ». On comprend dès lors l’humeur sombre de JLC. Si la « Boucle » est construite, finie la combine des éoliennes en Wallonie (si toutefois on veut sérieusement gérer le mix énergétique wallon !) et ce au plus grand dam des multiple profiteurs de certificats verts et autres prébendes … sans parler de la destruction de la ruralité wallonne à laquelle ils se livrent avec la bénédiction de JLC (parmi d’autres)
Monsieur JLC, à quel jeu jouez-vous ?
Vent de Raison – Wind met Redelijkheid
lire l'article sur notele.be :
>> Jean-Luc Crucke à propos de la Boucle du Hainaut : "les craintes sont légitimes et il faut s'unir pour faire valoir nos revendications"ACTUALITE
Fabien BOUGLE auditionné par l'assemblée nationale.
Voir la vidéo sur : youtube.com ( publiée le 11/07/2019 )
>> Corruption dans l'éolien : Fabien Bouglé auditionné par l'assemblée nationale !
Quelques paragraphes concernant les énergies renouvelables, l'éolien, l'environnement, la biodiversité...
"Dans la nuit de jeudi à vendredi, les militants d'Ecolo l'ont finalement préféré, au terme d'un vote serré, à Manu Di Sabato pour le poste de ministre wallon en charge du Climat, de la Mobilité, des Infrastructures et de l'Energie."
Lire l'article sur : rtbf.be ( 13/09/19 )
>> Philippe Henry (Ecolo): retour au gouvernement wallon pour cet ancien président de la FEF
Contacté par plusieurs promoteurs de parcs éoliens, le collège communal de Houffalize a établi un cahier des charges. L’objectif est double : faire bénéficier les citoyens des retombées économiques et cadenasser les implantations afin d’en limiter l’impact. Ces nouveaux critères ont fait réagir la minorité au récent conseil communal.
"Nous avons relevé bon nombre de contradictions par rapport aux lignes de conduite approuvée en novembre 2013", a indiqué Bernard Deumer. "En effet, alors qu’il avait été convenu d’éviter un effet de mitage du paysage, vous autorisez, à présent, huit éoliennes à Mabompré, dix sur Les Tailles et plus, peut-être, avec le projet Aspiravi-Storm qui porte sur dix mâts en plus à Mabompré. Ainsi, il pourrait y en avoir 26 au total dans notre commune."
Lire l'article sur : dhnet.be
>> Controversé, le cadre éolien à Houffalize
Dans sa position « Projections électriques pour la Wallonie à l’horizon 2030 » de novembre 2016, la Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW) recommandait de tendre vers une production éolienne de l’ordre de 8000 GWh en 2030 en Wallonie, en lieu et place des 4600 GWh en 2030 fixée dernièrement par le Gouvernement wallon. Comment faire pour atteindre un objectif éolien aussi ambitieux alors que les éoliennes peinent à sortir de terre en Wallonie ? Cet objectif, souhaitable d’un point de vue climatique, est-il compatible avec d’autres priorités comme la préservation de la santé des riverains, des paysages et l’enrayement du déclin de la biodiversité ?
Lire l'article sur : iew.be
>> Dossier IEW : Freins et leviers au développement éolien en Wallonie
Suite au communiqué ci-dessous de presse de la FED du 5 février 2019 annonçant un plainte de la FED contre l'Etat , puis à notre intervention avec Bernadette Kaars devant la commission de l'assemblée nationale, à l'émission de FranceTVinfo et la (les) plainte(s) de la FED en cours de constitution contre l’état , le pot aux roses vient d’être dévoilé.
Lire l'article sur : fed-info.org
>> L’éolien terrestre un gigantesque préjudice écologique. La FED envisage d’attaquer le gouvernement
En pleine crise des gilets jaunes, le gouvernement a décidé de compliquer encore davantage la vie de ceux qui s’opposent à l’implantation de nouveaux parcs éoliens dans les campagnes. Un déni de démocratie.
S’il y a des gilets jaunes qui, dans leurs campagnes, subissent les nuisances d’éoliennes et, après les promesses de Macron d’en tripler le nombre, redoutent d’en voir s’installer d’autres, la nouvelle suivante risque fort de décupler leur colère : par un décret publié au Journal officiel le 1er décembre – oui, le 1er décembre, il y a quatre jours, alors que les manifestants étaient plutôt en droit d’attendre un geste d’apaisement du gouvernement – François de Rugy vient de couper aux citoyens le moyen le plus simple de manifester leur opposition à tout nouveau projet d’implantation.
A l'heure où, par milliers, ces habitants des campagnes s’évertuent à réclamer un peu plus de démocratie, d’égalité, de justice, en un mot un peu plus de considération, un Ministre d’État fait exactement le contraire et leur dit, en substance : « vous n’en pouvez plus des travaux, des pylônes, des pales, des câbles électriques ? Eh bien vous en aurez d’autres, et vous n’y pourrez rien ! » Si ce n’était pas si tragique, on songerait à la réplique de l’infâme Salluste, dans La folie des grandeurs : « la récolte a été très mauvaise, alors il faut payer le double ! »
La forfaiture, évidemment, a pris le langage du droit, de la technique. Il faut être juriste, conseiller d’Etat ou spécialiste du sujet pour la déceler. C’est encore un acte de mépris du gouvernement, qui sait bien que les gilets jaunes n’ont ni le temps, ni les moyens de décrypter ce genre de littérature. Que dit donc ce décret ? Deux choses très simples : que les Tribunaux administratifs ne seront plus compétents pour juger des recours contre l’implantation d’éoliennes (article 23). Il faudra désormais passer par les Cours d’appel – qui sont souvent plus éloignées et qui, surtout, sont payantes. Une façon de tordre le cou aux petites associations locales, majoritairement démunies.
Et que, ut Il faudra donc aller très vite pour étudier les centaines de pages du dossier du permis de construire et, éventuellement, décider d’engager la bataille. On souhaite bon courage aux maires ruraux et à leurs administrés. Dans l’affrontement du David citoyen contre le Goliath des marchands de vent, le gouvernement a décidé que David se battrait à mains nues et les pieds entravés. Telle est, sans doute, sa conception d’une transition écologique « juste » et « solidaire ».
« Je ne sais pas si c’est de l’inconscience ou de la provocation, fulmine Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED). La seule réponse du gouvernement face à l’exaspération de victimes de ces machines est de les museler définitivement. J’ignore où va aller le mécontentement qui traverse actuellement le pays mais quand je vois que je dois calmer mes propres militants, qui ne sont pas des énervés, je me dis que ça peut aller très loin. Une chose est sûre : nous allons nous battre comme des chiens".
La marche pour le climat n’y change rien. La Belgique refuse les objectifs européens en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.
Lire l'article sur : lesoir.be
>> Deux jours après la marche pour le climat, la Belgique se dissocie des ambitions européennes
Le plan de la transition énergétique, que le Président Emmanuel Macron vient d'annoncer, est centré sur les énergies renouvelables intermittentes ultra subventionnées. Il entrainera progressivement EDF vers la faillite et ruinera la France. Il conduira à des contestations sociales de plus en plus incontrôlables, dont personne ne peut aujourd'hui prévoir les conséquences.
Lire l'article sur : economiematin.fr
>> Éolien terrestre : Emmanuel Macron décide de doubler le prix de l'électricite
La transition énergétique est, pour les Français, une augmentation continue des taxes, l’obligation pour beaucoup de changer de voiture et de chaudière, sans compter l’imposition possible d’éoliennes de 200 m de haut à 500 m de chez eux.
Lire l'article sur : fr.friends-against-wind.org
>> le totalitarisme vert
Jos Delbeke, qui a quitté en début d'année son poste de directeur général en charge de l'action climatique à la Commission européenne, remet en question la politique climatique et énergétique belge dans une interview accordée à De Zondag dimanche. "Notre système politique manque de détermination, nous avons quatre ministres responsables de l'énergie", déplore-t-il.
Le transport est un élément sensible dans notre pays", affirme M. Delbeke sollicité pour avancer des exemples de politique en la matière. "Je ne vois pas de gestion cohérente. (...) Ce qu'il doit se passer, tout le monde le sait: l'utilisation de la voiture doit être plus couteuse, et les transports en commun moins chers".
"Je pense que notre pays n'ose pas prendre de grandes décisions et surtout n'ose pas les mettre en application. Nous avons quatre ministres qui sont compétents pour l'énergie. Que font-ils? Discuter de trop sur qui est responsable de quoi. Le climat et l'énergie devraient être à nouveau des compétences fédérales", recommande l'expert.
Selon lui, tous les ministres ne présentent pas un mauvais bilan toutefois. Il note que le ministre flamand de l'Energie Bart Tommelein (Open Vld) suscite l'enthousiasme pour les énergies renouvelables.
M. Delbeke est actuellement un conseiller spécial de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, durant quelques mois encore."
Lire l'article sur : levif.be
>> Le climat et l'énergie devraient être à nouveau des compétences fédérales