Cette expression résonne aussi douloureusement aux oreilles de ceux qui sont confrontés à la réalité de l’éolien. Parce qu’on sait bien qu’après les 15 années lucratives de certificats verts qu’elles auront générées, les éoliennes seront laissées à leur triste sort : la friche industrielle.Et ce ne sont pas les maigres 50.000 euros de garantie provisionnés par les habiles promoteurs qui louent le terrain qui régleront le problème du démontage en temps voulu. Cette opération fastidieuse, dont le coût est évalué à plus de 400.000 euros l’unité, ne sera pas à la portée des nombreux propriétaires qui pourraient hériter des éoliennes implantées sur leurs terres, contre leur gré.Parce que quand les éoliennes auront fini d’être subsidiées et qu’elles ne seront donc plus rentables, leurs promoteurs les moins scrupuleux auront déserté le terrain. Par le jeu des cessions, des fusions et autres opérations comptables permises par la loi, certains se seront mis en faillite, d’autres auront été intégrés à des structures multinationales « hors sol » et surtout hors de portée.Le revenu annuel des terrains loués par les propriétaires (parfois ce sont les communes) avoisine les 10.000 euros. Soit 150.000 euros sur 15 ans. Le jeu en vaut-il la chandelle?Les géants industriels qui criblent les paysages wallons d’éoliennes sont rarement des associations sans but lucratif luttant pour la sauvegarde de la planète. Ne soyons pas naïfs...
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